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L’Association des Petites Villes de France, que préside Martin MALVY, Ancien ministre, Président du Conseil régional Midi-Pyrénées, a pris connaissance des premières propositions de la Commission sur la maîtrise des dépenses locales présidée par le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale, Gilles Carrez.
L’APVF apprécie un certain nombre d’enseignements qu’apportent les travaux de cette Commission et se déclare en parfait accord sur son refus d’imposer une norme d’évolution de la dépense publique locale, même à titre indicatif. Cette proposition issue de plusieurs rapports commandés par le gouvernement suscite l’hostilité générale des associations d’élus et se heurte notamment au principe de libre administration des collectivités territoriales.
En revanche, l’APVF manifeste sa très vive inquiétude quant à la proposition de la Commission de geler en valeur absolue les concours financiers de l’Etat aux collectivités, c’est-à-dire ne pas tenir compte de l’inflation, comme cela prévalait jusqu’à présent. Après l’abandon du contrat de croissance et de solidarité, et l’indexation en 2010 sur la moitié de l’inflation, il s’agirait d’un nouveau “tour de vis” préjudiciable à une très grande majorité de communes. Cette mesure serait d’autant plus inique que l’inflation réellement supportée par les communes et mesurée par le « panier des maires », indice de prix des dépenses communales, se révèle systématiquement plus forte encore que l’inflation mesurée par l’INSEE.
L’APVF souhaite donc attirer l’attention du gouvernement et du Parlement sur les risques que générerait un gel strict des dotations de l’Etat sur la capacité d’investissement des communes et donc sur la reprise de la croissance.