Christophe Bouillon, Président de l’APVF, a été auditionné mercredi 16 novembre par un groupe de députés transpartisan qui déposera d’ici la fin d’année une proposition de loi relative à la lutte contre les déserts médicaux.
Christophe Bouillon a ainsi pu rappeler qu’il s’agit d’une “thématique qui n’est pas nouvelle pour l’APVF” mobilisée sur le sujet depuis plus d’une quinzaine d’années.
Le Président de l’APVF a expliqué qu’au delà des clivages partisans, il existe désormais un consensus parmi les élu locaux pour défendre le principe de la régulation à l’installation des médecins libéraux. Face à une situation qui continue de s’aggraver, Christophe Bouillon a insisté sur le fait que les maires ne sont plus aujourd’hui forcément en attente d’une installation résidentielle des médecins dans leur commune, mais qu’il faut agir sur afin de mieux réguler le lieu “d’installation et d’exercice médical” afin que celui-ci ait lieu dans les petites villes. L’APVF est par conséquent favorable à la mise en place d’un “conventionnement sélectif” :
Il ne s’agit bien sûr pas du seul levier que l’APVF propose de mobiliser afin de renforcer l’accès aux soins de nos concitoyens : un vrai coup d’accélérateur est nécessaire pour optimiser le partage de compétences entre professionnels de santé et la libération de temps médical pour les médecins. . A cet égard, l’APVF se félicite de l’accord trouvé entre ordres de professionnels de santé et des propositions faites par le CLIO le 13 octobre.
Cette réorganisation de l’offre de soins avec un rôle accru des paramédicaux ne pourra se faire sans une nécessaire revalorisation de l’attractivité de ces professions que ce soit au regard des rémunérations ou des évolutions de carrière.