Suite à la prise de parole du Premier ministre, l’APVF a pris acte avec satisfaction de l’annonce selon laquelle le gouvernement « ne suivrait pas le rapport Spinetta sur les fermetures des petites lignes », et ce, bien qu’elle partage nombre de constats énoncés par le Premier ministre concernant la situation alarmante de certaines lignes ferroviaires en termes de vétusté, de retards et d’annulations de train.
Mais pour l’APVF, la vigilance reste de mise – comme elle l’a indiqué par voie de communiqué : le Premier ministre ayant indiqué qu’il n’y aurait pas de fermetures « décidées de Paris » ce qui laisse supposer que des suppressions pourraient être décidées ou encouragées par les conseils régionaux, au risque pour l’échelon régional d’endosser l’impopularité de telles décisions.
En effet, il faut rappeler que le rapport rédigé par Jean-Cyril Spinetta préconise entre autres l’augmentation de la redevance assumée par l’échelon régional pour recourir au réseau ferroviaire, ce qui pourrait à terme aboutir au désengagement et à la fermeture de certaines lignes.
C’est pourquoi pour l’APVF, la vigilance doit rester de mise en attente de précision sur cette question. Par voie de communiqué, l’APVF a également rappelé qu’une concertation étroite avec les élus locaux doit présider à chaque décision impactant l’aménagement du territoire.