Christophe Bouillon, Président de l’APVF et maire de Barentin, et Jean-Michel Morer, maire de Trilport et référent éducation de l’APVF ont écrit à Pap Ndiaye pour lui présenter les grands chantiers à mener. Mais pour réussir, il faudra avoir à coeur d’assurer une réelle concertation.
Les communes ne sont pas uniquement responsables du “chauffage et de l’éclairage des classes”. Elles participent pleinement du projet scolaire.
C’est forts de ce constat que Christophe Bouillon, Président de l’APVF, et Jean-Michel Morer, référent sur les questions d’éducation, ont écrit à Pap Ndiaye. Après une période de crise sanitaire qui a chamboulé l’organisation de l’école, les chantiers sont en effet nombreux :
- Préparation de la carte scolaire ;
- Inclusion scolaire – notre association a été la première à alerter sur le devenir des Ulis qui sont actuellement confrontées à des situations impossibles du fait de l’intégration d’élèves relevant pourtant des IME ; l’APVF a notamment demandé d’inclure pour ces élèves la pause méridienne dans le temps scolaire ;
- Équipement et mobilier scolaire – avec l’enjeu d’une formation adaptée des enseignants ;
- Stratégie du numérique pour l’association, à laquelle notre association collabore ;
- L’action d’éducation menée en dehors de l’école, avec des partenaires comme la CAF, autour par exemple de dispositifs tels des Contrats Locaux d’Accompagnement Scolaire ;
- La réflexion qui sera lancée dès septembre sur un « renouveau de l’animation en accueils collectifs de mineurs ».
Mais au-delà des dossiers, une méthode reste à construire. Elle devra passer par davantage de coconstruction avec l’ensemble des acteurs. Les deux élus assurent que les petites villes y prendront toute leur part.