L’APVF, représentée par Jean-Michel Morer, Maire de Trilport et membre du Bureau de l’association, a participé, dans la matinée du 7 février à une réunion de travail que la Ministre des Transports a proposé aux associations d’élus afin d’échanger sur les préconisations du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures, présidé par Philippe Duron.
Ce temps de concertation entre la Ministre et les différentes associations d’élus a permis un échange en profondeur sur la problématique complexe de l’avenir des infrastructures de transports et des mobilités de façon générale.
Le rapport « Duron », qui s’inscrit dans le prolongement des Assises de la mobilité et a été au cœur des échanges avec la Ministre, dresse un panorama des projets relatifs aux infrastructures ferrées, routières et fluviales et les stratégies de développement afférentes, assortis de trois scénarios de financement : le premier étant le moins ambitieux (aucune ressource nouvelle), le troisième le plus ambitieux (80 milliards d’euros d’investissement prévus sur 20 ans) et le deuxième constituant une solution intermédiaire (60 milliards d’euros d’investissement).
A l’occasion de la réunion du 7 février, l’APVF a rappelé qu’il était important de mettre ce document en perspective avec les récents travaux de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER) relatifs à l’état de délabrement avancé du réseau ferré national.
Jean-Michel Morer a également plaidé pour que la programmation financière qui devra être retenue à terme par le gouvernement réponde à l’enjeu qui consiste à développer des solutions de mobilités inclusives – aujourd’hui dans l’angle mort des pouvoirs publics nationaux – afin de désamorcer les fractures socio-géographiques grandissantes et de créer les conditions d’un développement économique serein dans tous les territoires. L’APVF plaide ainsi en faveur d’un cadre financier ambitieux, au-delà de celui prévu par le « scénario 2 », tant l’ampleur des défis à relever est grande.
Pour l’APVF, la piste de ressources « innovantes » complémentaires ne doit pas être écartée. Comme d’autres associations, il apparait cohérent à l’APVF d’explorer de nouvelles sources de financement, telle une taxe sur les bénéfices réalisés par les sociétés d’autoroute.
Retrouvez ici le communiqué de presse de l’APVF diffusé à la suite de la rencontre avec la Ministre.