La Commission européenne a présenté le 18 mai dernier un plan pour mettre fin à la dépendance européenne au gaz russe tout en luttant contre le changement climatique. Pour rappel, 45 % du gaz européen importé vient de Russie. Pour la France, ce chiffre tombe à 20 %.
Ce plan s’articule en 3 grands axes :
- Diversification d’approvisionnement énergétique via notamment le GNL.
- Déploiement des énergies renouvelables et notamment du biogaz, du solaire et des réseaux de chaleur. La simplification des procédures doit permettre d’accélérer le développement des projets.
- Economies d’énergie : La commission mise sur l’accélération de la rénovation énergétique mais aussi sur les gestes du quotidien pour baisser la dépendance énergétique du continent à l’égard de la Russie.
Pour y arriver d’ici 2030, l’UE prévoit de mobiliser de 200 à 300 milliards d’euros. Ces projets seront financés par l’arrêt des importations de gaz russe mais aussi par le recours au fonds européens. Les Etats pourront également recourir à des prêts.
L’UE compte également s’appuyer fortement sur les collectivités territoriales. C’est au niveau local que tout se joue comme le répète l’APVF depuis déjà un certain temps. Les unités de méthanisation, les réseaux de chaleur, les rénovations énergétiques et les économies d’énergie sont des projets avant tout locaux. C’est pourquoi la Commission a souligné à plusieurs reprises le rôle clé des territoires pour renforcer l’indépendance énergétique du continent.