Christophe Bouillon, Président de l’APVF, et Igor Semo, Maire de Saint-Maurice, Vice-président de l’APVF, ont rencontré, le 17 mai, le Président de la Fédération nationale des centres de gestion (FNCDG), Michel Hiriart, accompagné de Thierry Sénamaud, Directeur, et Cindy Laborie, Responsable des affaires juridiques. Une occasion de faire le point sur différents enjeux relatifs à la fonction publique territoriale.
Pour rappel, la FNCDG est une association de la loi 1901. Elle représente les centres de gestion (CDG) auprès des pouvoirs publics, contribue à l’évolution du statut de la fonction publique territoriale en relation avec les pouvoirs publics, les partenaires sociaux et institutionnels, incite à la coopération régionale et interrégionale des CDG, concours à la centralisation des informations intéressant les agents et les candidats à la fonction publique territoriale. Elle coordonne les missions des CDG au niveau national. Elle est présidée depuis 2010 par Michel Hiriart (ancien président du CDG 64 (Pyrénées-Atlantiques) et ancien Maire de Biriatou qui a été réélu « à l’unanimité » le 25 février 2021.
L’APVF travaille régulièrement avec la FNCDG au sein de la Coordination des employeurs territoriaux sur l’ensemble des textes relatifs à la fonction publique territoriale, et notamment la loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique et ses multiples décrets d’application, sur l’ordonnance « protection sociale complémentaire », et désormais sur l’attractivité de la fonction publique.
Dans ce domaine, Christophe Bouillon et Michel Hiriart ont évoqué le dossier délicat des secrétaires de Mairies sur lequel il faudra travailler de concert, et les difficultés de recrutement dans les petites villes. Au-delà de la difficulté de recruter des agents de catégories A ou B, certains métiers dans les petites villes n’attirent plus, comme dans la filière médico-sociale et le scolaire/périscolaire. Les petites villes expriment aussi des difficultés à mobiliser et à stabiliser leurs effectifs de policiers municipaux et rencontrent des problèmes de formation. Ces problématiques sont amplifiées parfois par le « dumping » de certaines communes, plus grandes ou plus riches, qui proposent des conditions salariales et d’équipement plus avantageuses : hausse des rémunérations et des primes, mise en place de régimes indemnitaires très avantageux… Il résulte de cette concurrence une grande inégalité de traitement entre les agents sur le territoire. De manière générale, les recrutements sont plus difficiles pour les petites villes en raison du risque d’isolement. Pourtant, la plupart des élus de la strate mettent en avant toute une série d’atouts qu’il faut réussir à valoriser, comme les relations de proximité et la plus grande autonomie des agents dans le travail.
Dans le cadre d’un partenariat entre l’APVF et la FNCDG, il sera intéressant de travailler sur ces sujets d’attractivité dans les petites villes, sur l’adéquation des candidatures aux besoins, en mobilisant l’ensemble des données dont dispose la Fédération et nos propres remontées de terrain.