Une première analyse des résultats dans les communes bénéficiant du programme Petites Villes de Demain (PVD) laissent entrevoir une tripartition du paysage politique. Elle apparaît néanmoins moins marquée dans les PVD.
Au premier tour : une tripartition moins marquée
La tripartition politique du pays, constatée lors des élections présidentielles, se confirme dans les petites villes. Néanmoins, les lignes de fractures apparaissent moins marquées.
Ainsi, sur les 1645 PVD, Marine Le Pen arrive en tête dans 886 communes, soit dans 54% d’entre elles. Emmanuel Macron quant à lui recueille le plus de voix au premier tour dans 640 communes, soit 39% des PVD.
Pour compléter le tableau, le candidat Jean-Luc Mélenchon recueille le plus de suffrages dans seulement 7% des PVD (118 communes). Ce résultat est à mettre en perspective avec le score de M. Mélenchon dans les communes de moins de 20 000 habitants où ses résultats sont inférieurs à sa moyenne nationale. En effet, M. Mélenchon recueillait en moyenne 17,6% des voix dans les communes de moins de 20 000 habitants contre 22% au niveau national.
Outre les trois principaux candidats, un seul réussi à virer en tête dans une PVD à l’issue du premier tour : il s’agit de Fabien Roussel dans la commune de la Grand-Combe, dirigée par l’édile communiste Patrick Malavieille.
Au second tour : une majorité de PVD opte pour Macron
Tandis que Marine le Pen était en tête dans une majorité de PVD à l’issue du premier tour, la candidate du Rassemblement National a perdu son avantage au second. Ainsi, 56% des communes PVD ont voté majoritairement Emmanuel Macron ; 44% pour Mme Le Pen.
Au vu des résultats du premier tour, où M. Macron a réalisé un score inférieur à son score national dans 1 052 PVD (64% des PVD), ce revirement souligne la mobilisation d’une certaine frange de l’électorat face au vote Le Pen.