Ce rapport, tiré d’une mission confiée le 1er février à l’IGAS et l’IGA par le gouvernement, a été rendu public et met en exergue les dysfonctionnements dans la gestion des EHPAD du groupe Orpea.
Parmi les principaux enseignements à retenir, “le pilotage des établissements donne la priorité à la performance financière” au détriment des résidents selon les auteurs. A noter en outre, le caractère “insincère” des documents financiers remis aux autorités de tutelles. Il est également mis en avant une gestion des personnels plus “dégradée” que la moyenne du secteur des Ehpad.
Illustration des dérives existantes, le rapport révèle un système de primes semestrielles pouvant s’élever “jusqu’à 6000 euros par an” et de bonus annuel des directeurs d’Ehpad du groupe accordant “un poids dominant aux indicateurs financiers” le tout dans un contexte de “dépassement récurrent de la capacité d’accueil autorisée, pratique identifiée dans 11% des Ehpad du groupe en 2019”.
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