Le Réseau Rural Français et le Plan Urbanisme Construction Architecture pilotent une étude intitulée « Exode urbain : impacts de la pandémie de COVID-19 sur les mobilités résidentielles ». L’APVF revient sur les premières conclusions de l’étude. Deux grands enseignements peuvent être tirés :
- L’exode urbain n’a globalement pas lieu
Cette étude montre tout d’abord, chiffres à l’appui, que l’exode urbain annoncé après la crise du Covid ne se confirme pas pour l’instant. Les auteurs de l’étude ne constate pas de grandes modifications des structures territoriales. Elles restent marquées par la centralité des grands pôles urbains et l’attractivité des façades littorales.
- Mais des déplacements sont bien constatés…
En regardant plus dans le détail, deux phénomènes peuvent être observés via des petits flux : le développement de la péri-urbanisation et le renforcement de l’attractivité des espaces ruraux. Les villes petites et moyennes centres enregistrent un solde migratoire positif qui s’est renforcé post-crise. Les espaces péri-urbains connaissent également un solde migratoire positif avec l’accélération de la péri-urbanisation. Les espaces ruraux voient aussi leur solde migratoire augmenter favorablement. Cette « renaissance rurale » ne concerne néanmoins pas tous les territoires et tous les ménages comme le souligne cette étude. Ces déplacements de population vont dépendre du profil des ménages. Les personnes pouvant faire du télé-travail ou en pré-retraite auront davantage tendance à passer le pas.
Retrouver l’intégralité de l’étude en cliquant ici.