« Portail d’Open Data sur l’activité des hôtes et voyageurs dans des milliers de communes, départements et régions de France », le portail Dataville recense les communes qui comptabilisaient plus de dix hébergements au 1er septembre 2017. Il suffit de rentrer le nom de sa commune, de son département ou de sa région pour que les chiffres s’affichent concernant l’année écoulée. Par exemple, à Saint Rémy de Provence, il existe 500 logements disponibles enregistrés sur Airbnb. Ces 500 hôtes ont accueilli 9000 visiteurs de 53 nationalités différentes entre le 1er septembre 2016 et le 1er septembre 2017 ce qui a rapporté en moyenne 4 200 € à chaque hôte.
Aujourd’hui, en France, 350 000 hôtes accueillent chez eux des voyageurs via la plateforme Airbnb. “La communauté Airbnb est présente dans 20 000 communes en France, plus d’une ville sur deux sur l’ensemble du territoire ! Ce sont les français eux-mêmes qui deviennent acteurs du tourisme, qui font découvrir toute la richesse de notre beau pays”, se réjouit Emmanuel Marill, Directeur d’Airbnb en France et Belgique. “Il manquait un outil ouvert et simple d’utilisation pour mieux rendre compte de ce formidable élan : avec Dataville nous allons plus loin pour informer, en toute transparence.”
Selon Emmanuel Marill, Dataville permettra aux municipalités de « mieux suivre le développement de l’activité touristique via Airbnb sur leur commune, et son impact positif sur l’attractivité de leur commune, et comme sur le pouvoir d’achat de leurs administrés ».
A noter également, l’amendement adopté mercredi 29 novembre par la commission des Finances de l‘Assemblée nationale en faveur d‘une forte augmentation de la taxe de séjour applicable aux plates-formes de location chez l‘habitant comme Airbnb. Cet amendement déposé par le rapporteur général du budget Joël Giraud dans le cadre du projet de loi de finances rectificative de fin d‘année vise à augmenter le taux de la taxe de séjour qui serait compris dans une fourchette de 1% à 5% du coût hors taxe des nuitées par personne, les mineurs restant exonérés. Afin de permettre aux collectivités d’appliquer rapidement le nouveau barème, le texte prévoit qu‘elles pourront choisir leur taux jusqu’au 1er mars, les modifications entrant en vigueur au 1er mai. Cet amendement sera débattu prochainement en séance plénière.