Points clés des prévisions de la note :
– Le rythme des dépenses de fonctionnement (181,1 milliards d’euros) des collectivités locales progresserait de 1,5 %.
– Pour financer ces charges courantes, les recettes de fonctionnement (222,6 milliards d’euros) augmenteraient de 1,6 % malgré une baisse de 5,2 % des dotations de l’État en lien avec le prélèvement opéré sur la DGF au titre de la contribution au redressement des finances publiques (CRFP) en vigueur depuis 2014.
– Les dépenses d’investissement enregistreraient une hausse de 3,7 %, après une perte cumulée de plus de 10 milliards d’euros entre 2013 et 2016. Le bloc communal devrait être le principal contributeur de ce mouvement de reprise.
– Ces dépenses seraient financées intégralement par des ressources propres composées de l’épargne brute et des subventions et participations reçues. Les investissements étant au global autofinancés, les besoins de financement externes sont limités. En conséquence, les emprunts diminueraient à nouveau de 2,5 % (après – 10,5 %).