En ce début juillet, l’Agence France Locale (AFL) et l’APVF publient une étude sur le financement de la transition écologique dans les petites villes. Réalisée à partir d’entretiens qualitatifs et d’une enquête quantitative, cette déclinaison s’inscrit dans la continuité de l’étude de référence sur le financement de la transition écologique dans les territoires, parue le 5 juin dernier réalisée par les élèves administrateurs de l’INET.
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Une déclinaison qui met en avant les singularités des petites villes
Alors que l’étude initiale, réalisée avec l’INET, avait pour objectif d’identifier les principaux freins au financement de la transition écologique des collectivités ainsi que les pistes d’évolution, cette nouvelle approche a pour vocation de mettre en évidence les particularités propres aux Petites Villes, la strate des collectivités accueillant entre 2 500 et 25 00 habitants. Les conclusions de cette étude résultent d’entretiens qualitatifs, d’une enquête investiguée auprès de 587 membres de l’APVF et d’un croisement avec les précédentes données obtenues par les élèves administrateurs de l’INET.
Cette étude met en lumière différents constats convergeant tous vers une réalité selon laquelle les différences ne se font pas nécessairement entre types de collectivités mais plutôt en fonction de leur taille. Les grandes communes semblent avoir plus de facilités pour financer la transition écologique que les petites villes.
Dans ces territoires, la transition écologique est une thématique encore essentiellement portée par les élus, avec des budgets alloués qui paraissent corrélés à la population municipale. Or, la transition écologique est souvent qualifiée d’onéreuse, par les matériaux utilisés, les techniques employées, les expertises nouvelles à mobiliser, etc… Au-delà de l’aspect financier, l’humain est également un facteur à prendre en compte car l’ingénierie disponible en interne n’est que rarement suffisante pour répondre aux enjeux colossaux que nécessite la transition écologique.
“Les dispositifs et les financements doivent s’adapter à la réalité du terrain, sans quoi le risque serait de manquer cette transition et d’isoler un peu plus nos territoires et nos administrés.” Cédric Bole – Maire de Morteau, 6 850 habitants (Doubs)
Vers des évolutions facilitant le financement de la transition écologique dans les petites villes
Face à une multitude de dispositifs et d’acteurs qui créent un risque d’éparpillement dans le processus de veille et de recherche de financements adaptés, une première solution serait la création d’une source d’information unique, centralisée, identifiée et identifiable par tous.
De plus, là où l’implication est un facteur prédominant dans la mise en place d’actions en faveur de la transition écologique, il est nécessaire de former et de sensibiliser les différents agents territoriaux qui, apportant leur soutien aux élus, seront un levier supplémentaire pour permettre l’appropriation et la diffusion de nouvelles normes dans les organisations.
L’étude parvient à mettre en exergue les enjeux du financement de la transition écologique dans les petites villes, en proposant une réflexion argumentée qui mène à un ensemble de pistes d’évolutions possibles.
« Cette étude témoigne de l’intérêt que porte l’AFL pour les petites villes. Nous souhaitons mettre à profit notre expertise relative aux finances publique locales et notre engagement dans le financement responsable pour accompagner l’ensemble des collectivités, quelle que soit leur taille. Dans la continuité du programme « Petites villes de demain » porté par l’ANCT, ces recherches sur le financement de la transition écologique constituent un guide pour le développement de l’attractivité des plus petits territoires » confirme Philippe Rogier, Directeur des Adhésions et du Crédit de l’AFL.
« Cette étude permet de mieux comprendre les enjeux financiers de la transition écologique locale. Elle montre les freins, mais aussi les solutions trouvées par les petites villes pour financer leur projet en la matière. L’enjeu est en effet avant tout financier et technique. Avec cette nouvelle étude, l’APVF continue sa réflexion sur la transition écologique et met à disposition des élus des solutions pour relever ce défi. Accompagner les élus face à leur transition est le rôle clé d’une association d’élu comme l’APVF » rappelle André Robert, Délégué général de l’APVF.
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