Le baromètre du crowdfunding EnR, créé par GreenUnivers, avec le soutien de l’association Financement Participatif France, a été publié début mai. En 2016, l’éolien a représenté 50% des montants empruntés sur les différentes plateformes contre 37% pour le photovoltaïque.
Le financement participatif des projets d’énergies renouvelables peut intervenir sous forme de dette (prêt, obligation, minbon) mais aussi en prise de participation au capital et en dons. Il permet de mobiliser l’épargne privée, de la flécher vers des projets locaux d’EnR et a ainsi le mérite de mettre le citoyen au cœur de l’action, d’améliorer l’acceptation sociale des projets, de réduire les risques de recours juridiques et de partager les bénéfices des ressources du territoire.
Bien entendu, le financement participatif ne permettra pas à lui seul d’assurer le financement de la transition énergétique mais il constitue un mode de financement innovant, promu également par l’Union européenne. En France, la loi relative à la transition énergétique a expressément autorisé la participation financière des citoyens et des collectivités locales. Les derniers appels d’offres lancés sur le solaire ou l’éolien comportent même des primes si le porteur de projet fait appel à des investissements participatifs. Un label en faveur des projets de financement participatif vient d’ailleurs d’être lancé. Les dispositifs publics semblent porter leurs fruits. Les plateformes se multiplient. De nouveaux acteurs émergent, à l’image du développeur de projets renouvelables, Akuo Energy, qui a lancé sa propre plateforme, baptisée AkuoCoop début 2017.