Une mission gouvernementale menée par le député Jean-Noël Barrot (Modem) vise à estimer les effets économiques de la crise sanitaire dans les territoires. M. Barrot, qui a rendu des conclusions provisoires au gouvernement la semaine dernière, pointe une « amorce d’exode urbain » ainsi que les difficultés rencontrées par les métropoles.
Le premier bilan des effets économiques de la crise sur les territoires n’a rien d’évident. Le député Jean-Noël Barrot souligne en effet que les métropoles sont les plus affectées par la crise, avec des pertes d’activité deux fois supérieures à celles des zones rurales et périurbaines.
m; Barrot note par ailleurs, à partir de données notariales, une « amorce d’exode urbain ». Ce phénomène se manifeste par le départ de populations depuis les métropoles vers les départements adjacents. Cette dynamique pourrait être une « opportunité pour un rééquilibrage territorial », d’après le député, mais doit être accompagnée.
Au terme de sa mission à la fin du mois de juin, le député devra présenter des propositions pour accompagner le plan de relance dans les territoires. Il prône ainsi une adaptation aux spécificités locales, avec par exemple un soutien aux entreprises au prorata de la chute de leur chiffre d’affaires. Le ressort de la reprise reposerait enfin surtout de l’accompagnement par l’Etat des initiatives locales.