Les résultats de l’expérimentation menée dans certaines petites villes ne sont pas satisfaisants en raison de l’augmentation très importante des délais pour la délivrance des titres (au moins quatre mois supplémentaire d’attente dans certaines petites villes), des appels et des files d’attente en mairie, de l’agressivité croissante de nombreux usagers et de l’aggravation du stress des agents. Alors que la généralisation a débuté depuis le 1er mars, l’APVF constate une vague de contestation qui monte dans les petites villes concernées et que l’on pourrait comparer à celle rencontrée au moment de la réforme des rythmes scolaires.
Les élus locaux et les agents territoriaux sont très mécontents de ce dispositif qui s’imposent à eux et craignent une détérioration du fonctionnement des services dans la période qui s’ouvre. En effet, la délivrance des titres d’identité est bien souvent assurée par les mêmes services qui sont en charge de l’organisation et du fonctionnement des élections prochaines, période durant laquelle les demandes de titres d’identité sont particulièrement fortes.
C’est pourquoi, pour l’APVF, il est urgent de compenser intégralement les coûts induits et d’augmenter le nombre de dispositifs de recueil afin d’éviter de nombreuses difficultés de fonctionnement dans la délivrance des titres d’identité et de permettre aux élus locaux et à leurs services d’aborder la période électorale de manière sereine.