Estelle Bomberger-Rivot, Secrétaire générale de l’APVF et maire de Nogent-sur-Seine, a été auditionnée par les Députés Élodie Jacquier-Laforge (Dem, Isère) et Raphaël Schellenberger (LR, Haut-Rhin), co-rapporteurs d’une mission flash à l’Assemblée nationale au sujet de la parité dans les fonctions électives et exécutives du bloc communal.
Au cours de cette audition Estelle Bomberger-Rivot a évoqué les facteurs juridiques et culturels à l’origine de la sous-représentation des femmes dans les conseils municipaux, les fonctions de maires et d’adjoints ainsi qu’au sein des groupements intercommunaux. Elle a insisté sur la nécessité d’instaurer un véritable d’un statut de l’élu qui permettrait de briser en partie ces blocages.
Elle a également évoqué les évolutions juridiques nécessaires pour permettre de renforcer la parité dans les conseils municipaux, en particulier ceux des communes de moins de 1.000 habitants
Concernant les EPCI, on compte 35,8% de femmes conseillères communautaires. Seuls 11,5% des EPCI sont dirigés par des femmes. L’absence de parité au sein des assemblées communautaires est la conséquence directe de l’absence de parité chez les maires de petites villes et villages qui n’envoient généralement qu’un seul représentant au conseil communautaire. Comme l’a indiqué Estelle Bomberger-Rivot, le préalable à la féminisation des conseils communautaires est donc l’augmentation de la part de femmes maires dans les petites communes et les communes rurales.
Dans les petites villes, on compte 18% de femmes parmi les maires. Ce chiffre est cependant en hausse. Lors du précédent mandat, dans les petites villes on ne comptait que 12,5% de maires femmes.