L’APVF a été auditionnée mardi dernier par la mission d’information sur la pollution plastique de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques de l’Assemblée nationale et du Sénat
Un sujet essentiel pour les petites villes
L’APVF a commencé par rappeler la place essentielle des petites villes dans la collecte et le traitement des déchets. Tout au long de la crise que nous venons de vivre, les petites villes ont prouvé une fois de plus leur réactivité et leur pragmatisme pour maintenir ce service public tout en préservant la santé des agents. C’est pourquoi l’APVF s’est fortement mobilisée pour renforcer le projet de loi économie circulaire adoptée en fin d’année dernière.
Les attentes des petites villes
Les enjeux pour les petites villes sont en effet nombreux :
– Un enjeu écologique : consommer moins de ressources, réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l’élimination des déchets, mieux valoriser les déchets
– Une enjeu budgétaire : La crise pèse et va peser sur les budgets des collectivités et notamment des petites villes. Les recettes et économies issues des déchets vont donc être d’autant plus importantes.
L’APVF a également profité de l’occasion pour rappeler la nécessité d’accélérer sur le recyclage dans le hors foyer et de renforcer encore plus les pouvoirs du Maire pour lutter contre les dépôts sauvages.
Les pistes d’amélioration
L’APVF a pour terminer présenté ses pistes pour améliorer la gestion des déchets et notamment le recyclage :
1. Meilleure utilisation de l’outil fiscal via notamment le développement de la tarification incitative
2. Co-construction avec les collectivités territoriales d’une filière de recyclage, de réemploi et de valorisation des déchets qui n’existent pas aujourd’hui. Ces filières peuvent générer des milliers d’emplois pour les territoires
3. Stabilisation du cadre juridique : Les collectivités ont avant tout besoin de stabilité. Il faut arrêter avec cette logique du « chamboule tout législatif » (cf. consigne)
4. Extension des filières REP conformément à la logique du pollueur/payeur défendue par l’APVF.