Dans un communiqué de presse paru le 9 juin dernier, l’association Sites et Cités remarquables de France appelle à ce que le programme “Petites villes de demain”, annoncé à l’occasion des Assises de l’APVF en septembre dernier soit un programme pilote pour associer patrimoine et revitalisation des centres anciens. L’APVF partage ces attentes et relaie le communiqué de l’association.
Pour l’association Sites et Cités remarquables de France, le patrimoine doit être considéré comme “une valeur essentielle”, “bien que fragilisée” à la qualité du cadre de vie dans les petites villes. En effet, en plus de participer à la revitalisation des centres-villes et notamment des centres anciens et à l’attractivité des bassins de vie, le patrimoine représente un vivier d’activités “non délocalisables”.
L’association attend notamment du programme “Petites villes de demain” qu’il soit conçu comme “un véritable outil de développement local” et “pilote pour associer durablement la valeur patrimoniale et la revitalisation”. Ce programme doit s’appuyer sur un “projet politique”, soutenir l’ingénierie locale, et être accompagné de financements renforcés pour le logement, le commerce et les mobilités. L’association appelle à ce que ces champs d’interventions soient élaborés “dans le cadre de périmètres d’intervention prioritaire permettant de cibler les investissements et les efforts”. L’APVF partage la vision de Sites et Cités remarquables et s’associe aux propositions formulées, à savoir:
- Des dispositifs spécifiques pour l’efficience énergétique, le numérique, la fiscalité
- Le développement des Sites Patrimoniaux Remarquables
- Des dispositifs en faveur de la restauration de l’habitat
- Des dispositifs en faveur du commerce de proximité
- Des dispositifs de soutien à l’investissement structurant en centre ancien
- Une animation et un appui au tourisme culturel et patrimonial
Pour l’APVF comme pour Sites et Cités Remarquables de France “ce programme permet d’envisager un renouveau économique et environnemental pour ces villes et bourgs et un rééquilibrage territorial entre métropoles, petites et moyennes villes, en évitant l’étalement urbain et en limitant l’artificialisation des sols”.
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