
Vendredi 4 avril, une délégation du bureau de l’APVF, conduite par son président Christophe Bouillon, a rencontré le ministre de l’Économie et des Finances, Éric Lombard, ainsi que la ministre déléguée aux Comptes publics, Amélie de Montchalin.
Au menu des discussions : la situation des finances publiques et l’avenir des relations financières entre l’État et les collectivités territoriales. Éric Lombard a rappelé la gravité de la situation des finances publiques, le poids de la dette et de la charge d’intérêts.
Rappelant qu’il fallait trouver 40 à 50 milliards d’euros d’économies supplémentaires en 2026, il a proposé de réfléchir à une nouvelle méthode d’élaboration du PLF 2026 permettant une meilleure implication des collectivités territoriales dans ce processus.
Tout en souscrivant à l’analyse faite de la situation des finances publiques, Christophe Bouillon a rappelé que les collectivités territoriales ne portaient pas la responsabilité de la dérive des déficits publics. Il a insisté sur l’impératif de visibilité et de prévisibilité dont ont besoin les collectivités territoriales en matière financière, ainsi que sur le risque couru, pour la croissance et l’emploi, une chute drastique de l’investissement local.
Il a invité le gouvernement à mettre en œuvre les mesures de simplification contenues dans le rapport Ravignon.
Par ailleurs, l’APVF est prête à s’engager dans toute réflexion visant à redonner des marges d’autonomie financière aux collectivités. Il faut retrouver une vraie fiscalité locale et ne plus être dans l’expectative chaque année, en évitant de changer sans cesse les règles du jeu.