3 octobre 2024
L’Atlas de la démographie médicale, publication de l’Ordre national des médecins, vient d’être publié et fournit les dernières données relatives à la démographie médicale.
Premier constat, le nombre de médecins en activité régulière a augmenté de 0,8 %, atteignant 199 089 praticiens au 1ᵉʳ janvier 2024 soit 1672 médecins de plus. Il s’agit d’un retour à un niveau similaire à celui de 2014 alors que cet effectif baissait depuis 2010 à l’exception de faibles rebonds en 2018 et en 2020.
Cet effectif baissait depuis 2010, à l’exception de timides rebonds en 2018 et 2020, et revient aujourd’hui à un niveau comparable à celui observé en 2014.
Outre le nombre de médecins, leur âge moyen est également en baisse : 48,1 ans contre 48,6 l’an dernier pour les médecins en activité régulière.
Concernant la densité médicale – c’est à dire le nombre de médecins pour 100 000 habitants – elle augmente très légèrement, à 296,4 médecins pour 100 000 habitants, contre 294,7 l’an dernier. Néanmoins cette amélioration de la densité médicale est à nuancer dans un contexte de vieillissement de la population.
Cependant, les inégalités territoriales se creusent encore entre les départements qui ont des hôpitaux universitaires avec une population médicale qui a tendance à augmenter et rajeunir et des départements avec un profil rural et une population âgée dont la population médicale continue à vieillir et décliner.
Selon l’Atlas, les départements situés au centre de la métropole, autour du bassin parisien, sont les moins bien dotés comme l’Indre (145,9 médecins pour 100 000 habitants), l’Eure (147,4) ou bien encore le Cher (152,2).
En comparaison, les départements abritant les grandes villes de France, ainsi que ceux situés sur les littoraux ou aux frontières présentent les plus fortes densités : Paris (697,4), les Hautes-Alpes (432,4) ou encore le Rhône (414).
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