L’Agence France Locale (AFL, partenaire de l’APVF) et l’INET publient une étude sur la façon de faire face à la raréfaction en eau intitulée “Comment mieux orienter les financements vers des usages vertueux de la ressource et la modernisation des réseaux ?”. Un enjeu crucial pour les communes et leurs intercommunalités.
L’AFL et des élèves administrateurs territoriaux de l’INET présentent un constat de la raréfaction de la ressource en eau. Le dérèglement climatique n’est en effet pas sans incidences sur le cycle de l’eau. Les effets se font ressentir tant sur la quantité que sur la qualité de la ressource : si l’eau est plus rare, elle peut également être plus polluée.
Ces mutations appellent des investissement de la part des collectivités. Cependant, ces investissements sont contraints tant sur le plan règlementaire, que financier et technique. L’étude revient en détail sur ces irritants.
Le constant est néanmoins clair : il y aura un besoin croissant de financements pour les collectivités du bloc local.
Après avoir présenté les différents leviers pour optimiser la gestion de l’eau, l’étude présente une série de propositions en matière de financement des investissements dans le cycle de l’eau. 4 grands axes sont mis en exergue :
1. Repenser le prix de l’eau par une tarification écologique et progressive
2. Mobiliser et réformer la fiscalité de l’eau et des redevances
3. Favoriser l’appropriation du portefeuille de subventions et dotations disponibles
4. Optimiser la gestion de la dette liée à l’eau
Dans le contexte financier restreint dans lequel elles évoluent, cette étude devrait aider les communes à garder la tête hors de l’eau.
Lire l’étude complète sur le site de l’Agence France Locale (AFL)