Le contrat de présence postale territoriale 2023-2025 a été signé par l’Etat, la Poste et l’AMF. Face à l’augmentation des coûts.
Le contrat de présence territoriale définit le cadre qui organise la mission d’aménagement du territoire par La Poste. Il est signé par l’Etat, l’AMF et la Poste. A travers une organisation tripartite, ce contrat dessine les “règles d’évolution du réseau de points de contact dédiés” à la mission d’aménagement et détermine les “lignes directrices de gestion du fonds postal national de péréquation territoriale”.
Baisse de la fréquentation et numérisation
Deux dynamiques structurent les années à venir. Ainsi, la fréquentation continuera à connaître une baisse marquée (-52% entre 2016 et 2022). Cette baisse a été accélérée par la crise sanitaire. Par ailleurs, le développement des usages numériques va fortement affecter le service postal. Via la nature des demandes des usagers, tout d’abord, marquées par plus de dématérialisation. La dématérialisation concernera également les procédures administratives, ce qui appelle un accompagnement auquel la Poste devra répondre.
Mutualisations et préservation du financement
Face à ces évolutions, le contrat a présenté plusieurs priorités. Face à la baisse de fréquentation et les nouveaux usages, le mouvement de mutualisation sera renforcé. L’Etat, l’AMF et la Poste considèrent que “ce qui était une bonne pratique à encourager, devient un condition de survie”.
Par ailleurs, le contrat assure une préservation de l’enveloppe du fonds de péréquation à 174 millions d’euros. Il s’agit d’un maintien en volume et non en valeur.
Enfin, le contrat insiste sur la préservation de la qualité de service ainsi qu’une gouvernance locale plus agile.
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