L’APVF en partenariat avec la Banque des Territoires et l’Agence nationale de la cohésion des Territoires (ANCT) ont publié le 1er février la deuxième édition du baromètre des Petites Villes pour l’année 2022.
Pour ce millésime 2022, IPSOS s’est penché sur le ressenti des jeunes dans les Petites Villes. Le résultat est éloquent : 89% des jeunes de 16 à 30 ans disent avoir un regard positif sur les Petites Villes. Et la majorité d’entre eux est optimiste, avec 52% des jeunes considérant que les Petites Villes vont connaître une dynamique positive.
C’est la qualité de vie qui attire tant les jeunes. En effet, ils citent la tranquillité (66%), la nature (58%), le bien-être (41%) et la convivialité (38%) comme les principaux atouts des Petites Villes. Nombre d’entre eux – 64% – envisagent même de venir s’installer dans une de ces communes.
Néanmoins, un certain nombre d’obstacles persistent pour qu’ils puissent passer le pas. Les problématiques liées à l’accès à l’emploi, aux mobilités ou aux structures de santé dissuadent de nombreux jeunes de venir s’installer dans les Petites Villes. Un des enjeux du programme Petites Villes de Demain, piloté par l’ANCT, sera bien de travailler sur ces enjeux.
Plus généralement, cette deuxième édition de Baromètre des Petites Villes confirme l’engouement des Français pour ces communes : 88% d’entre eux affirment porter un regard positif sur les Petites Villes. Cela confirme la tendance mesurée en 2021 où près de 9 Français sur 10 avaient une bonne image de ces communes. Loin d’être un effet de mode, lié aux suite de la crise sanitaire, l’attachement des Français aux Petites Collectivités dénote d’un nouveau rapport à la ville. Cette tendance confirme les analyses de l’APVF sur les limites de la métropolisation et le retour en grâce des collectivités à taille humaine. En filigrane, c’est une autre revendication de l’APVF qui est confirmée : seul le maintien de services publics accessibles à tous et partout est à même de garantir la cohésion sociale du pays.
Retrouvez le Communiqué de Presse
Vous pouvez retrouver l’étude complète menée par IPSOS sur le site de l’APVF.