L’APVF reçue par M. Pap Ndiaye : l’école est l’affaire de tous

13 octobre 2022

Une délégation de l’APVF, composée de Christophe Bouillon, Président de l’APVF et Maire de Barentin, et de Jean-Michel Morer, a été reçue par le ministre de l’Education nationale, M. Pap Ndiyae. Cette rencontre a été l’occasion de rappeler que les Maires sont pleinement partie prenante de la communauté éducative.

Christophe Bouillon, Président de l’APVF et Maire de Barentin, ainsi que Jean-Michel Morer, référent éducation de l’APVF et Maire de Trilport, ont été reçus par M. Pap Ndiaye pour faire un point entre le ministère de l’Education nationale et les collectivités.

Les représentants de l’APVF ont salué le nouveau climat rue de Grenelle. Après une période difficile durant la crise sanitaire, marquée par des prises de décisions unilatérales et un manque d’anticipation, M. Ndiaye semble mettre l’accent sur la concertation. La création d’une nouvelle instance de dialogue entre les collectivités et le ministère en est l’exemple le plus récent.

“Les collectivités comme des partenaires”

Par ailleurs, MM. Bouillon et Morer ont rappelé que les Maires participaient pleinement à la communauté éducative. Loin d’être seulement “les gardiens des murs”, ils contribuent, dans le cadre de leurs responsabilités à la réussite des élèves. M. Ndiaye a confirmé qu’il considérait pleinement “les collectivités comme des partenaires”. En effet, outre la question du bâti ou de la restauration scolaire, le ministre a souligné l’importance du périscolaire et la nécessité d’améliorer l’articulation avec le scolaire. Il a souligné que la démarche du CNR éducation était locale – centrée sur le projet d’établissement – avait vocation à s’appuyer sur les élus locaux.

Les défis de l’inclusion scolaire

Enfin, une thématique centrale des échanges a été celle de l’inclusion scolaire. L’APVF a réitéré son alerte concernant la pression pesant sur les sections Ulis et sur les difficultés de recrutement des AESH. L’APVF a renouvelé sa proposition de compter la pause méridienne comme un temps scolaire afin de limiter le fractionnement des journées des élèves et des AESH. Le ministère de l’Education nationale devrait faire des propositions face à cette problématique, tout en prenant en compte la décision du Conseil d’Etat, selon qui les AESH doivent ête financés par l’État sur le temps scolaire et, sur le temps périscolaire, par les collectivités territoriales.

 

 

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