L’ADEME a réalisé une étude nationale inédite qui reprend les connaissances sur le sujet et relaie des retours d’expérience afin d’aider les parties prenantes à développer des projets d’agrivoltaisme.
L’agrivoltaïsme consiste à mêler la production d’électricité renouvelable avec l’élevage d’animaux ou la culture de végétaux. Il commence à se développer en France et doit participer à l’atteinte des objectifs en matière d’énergies renouvelables. Pour rappel, la France s’est donnée pour objectif d’atteindre 40 % d’énergies renouvelables dans la production d’électricité d’ici 2030.
Pour l’ADEME, une installation photovoltaïque peut être qualifiée d’agrivoltaïque lorsque ses modules photovoltaïques sont situés sur une même surface de parcelle qu’une production agricole et qu’ils l’influencent en lui apportant directement, sans intermédiaires, un service d’adaptation au changement climatique, une protection contre les aléas, une amélioration du bien-être animal ou un service agronomique précis pour les besoins des cultures : limitation des stress abiotiques (sécheresse, excès d’eau…), par exemple. Cela, sans induire de dégradation importante de la production agricole (qualitative et quantitative), ni de diminution des revenus issus de la production agricole.
Après ces éléments de définition, l’ADEME identifie 2 enjeux essentiels et fait plusieurs constats.
La question des usages des terres et de la souveraineté alimentaire ne doit pas être oubliée. La dimension agricole ne doit pas disparaître au profit de la dimension énergétique. Le rendement de ces installations est inférieur ou égal aux panneaux normaux selon l’ADEME. Aussi, les effets sur l’équipement agricole est neutre. L’intérêt est double : augmenter l’efficience de l’apport en eau ou la protection vis-à-vis des aléas climatiques.
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