Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié cette semaine le 3e volet du 6e rapport d’évaluation. Ils rappellent l’urgence à l’agir mais aussi le rôle clé des collectivités.
L’urgence à agir
Selon le GIEC, il nous reste 3 ans pour inverser la tendance et rester dans l’objectif de +1.5 °C. Après une année d’accalmie liée au confinement, 2021 a été marquée par un nouveau record d’émissions de gaz à effet de serre. Les Etats ne respectent pas pour l’instant leurs engagements pris à Paris en 2015. Seuls 24 des 200 signataires de l’accord ont durablement réduit leur émission. Le GIEC appelle donc à une transformation globale, rapide et radicale de notre économie. Cette transformation passera par la décarbonation de notre industrie mais également par le développement rapide et massif des énergies renouvelables et par le développement des nouvelles mobilités moins carbonées. Pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, le monde doit réduire les émissions annuelles de CO2 de 48 % d’ici à 2030 et atteindre un niveau net nul d’ici à 2050. Il n’est pas encore trop tard pour agir. « Nous nous trouvons à la croisée des chemins. En prenant les bonnes décisions aujourd’hui, nous pouvons garantir un avenir vivable. Nous disposons des outils et du savoir-faire nécessaires pour limiter le réchauffement », explique Hoesung Lee, le président du GIEC
Le rôle clé de l’échelon local
Le GIEC met l’accent sur le rôle clé des territoires et de l’action locale. Il faut développer les espaces verts, les transports collectifs, les énergies renouvelables et rénover nos bâtiments. Ces enjeux sont au niveau de la commune et bien souvent des petites villes. Selon le GIEC, les financements existent pour financer ces différents projets locaux. Ce qui manque ce sont les bons signaux pour orienter ces financements.
Les experts du GIEC rappellent enfin que cette transition a un coût qui est bien moindre que l’adaptation aux changements climatiques.
Retrouver le communiqué de presse du GIEC en cliquant ici.