Revitalisation des territoires : L’APVF entendue par la mission d’information du Sénat

18 février 2022

Laurence Porte, Maire de Montbard, référente revitalisation à l’APVF, a échangé le mardi 15 février dernier avec le Sénat sur les difficultés rencontrées par nos centres villes.

Elle a commencé par rappeler la transversalité des problématiques rencontrées par nos petites villes centres mais aussi leurs interdépendances. Il faut poser la question globale de l’aménagement du territoire et sortir du tout métropolitain. Il faut que les petites villes reviennent au centre du jeu, souligne la Maire de Montbard.

Elle est ensuite revenue sur les grands enjeux des programmes de revitalisation, Action Cœur de Ville (ACV) et Petites Villes de demain (PVD), qui doivent s’inscrire dans le temps long.

Le programme ACV est un premier pas qui accompagne qu’une partie des petites villes en difficulté. Le programme vient en soutien essentiellement aux villes moyennes et manque de visibilité comme pour le plan PVD.

Pour petites villes de demain, l’enquête de l’APVF et ses 400 réponses ont souligné la satisfaction quant à l’ingénierie mobilisée mais aussi le fort besoin de financements et de visibilité pour ces derniers. Pour que le programme PVD soit un véritable succès, il est essentiel qu’Action Logement soit mobilisé et que les financements suffisamment soit mobilisés comme pour Action Cœur de Ville.

Sur la question plus précise du chef de projet, le recrutement s’est globalement bien passé selon Laurence Porte. Pour les managers de commerce, des difficultés persistent notamment sur les financements. Il y a également des difficultés de recrutement liées à la rencontre entre l’offre et la demande et l’attractivité de nos petites villes. Ces chefs de projet doivent s’inscrire sur le temps long. Les petites villes ont besoin de visibilité sur l’ingénierie mais aussi sur les financements.

Sur l’ANCT, Laurence Porte souligne la nécessite qu’elle soit véritablement le guichet unique des collectivités dans une logique de cousu-main. Elle doit permettre de mettre un terme aux appels à projet qui profitent avant tout aux grands territoires.

Enfin, elle est revenue sur les CRTE qui doivent articuler les différents dispositifs mais aussi accompagner les territoires non couverts par des programmes.