Une étude menée par le site Fipeco, spécialisé dans les questions de finances publiques et d’économie, met en évidence les inégalités d’accès aux services publics selon les territoires. Les territoires ruraux ne sont pas nécessairement les moins bien dotés.
L’inégalité d’accès aux services publics est une préoccupation récurrente des petites villes. Le site Fipeco, spécialisé dans les questions de finances publiques et d’économie, présente dans une étude une nouvelle approche de cette question.
Une approche du service public selon le taux d’administration
Les auteurs de l’étude apprécient l’accès au service public sous le prime du « taux d’administration ». Ce taux correspond au nombre d’agents publics pour 1 000 habitants. Il est de 73 en moyenne en 2019.
D’importantes disparités existent cependant. Le rapport entre les régions les mieux dotées et les moins dotées peut aller de 2 pour 1. Il va même jusqu’à 3 pour 1 pour la fonction publique hospitalière.
Paradoxalement, les territoires ruraux ne sont pas nécessairement les plus lésés selon l’étude, notamment en matière d’emplois hospitaliers. Cependant, un aspect non traité par l’étude est l’accès aux différents services. La concentration des effectifs dans les grandes agglomérations tend en effet à éloigner des services publics un certain nombre de territoires.
Une rupture du principe d’égalité
En conclusion de son étude, les auteurs de Fipeco notent que «la répartition des emplois publics ne semble pas correspondre aux besoins de la population et que le principe d’égalité devant le service public ne paraît pas respecté ».