Selon l’OCDE un “développement territorial inclusif et durable ne peut pas être atteinte de manière automatique “

30 septembre 2021

 L’accroissement de l’attractivité territoriale passe par une différenciation des politiques publiques mises en œuvre. C’est en ce sens que l’OCDE, à la demande de la France, a lancé une étude sur le rayonnement international des régions.

La relance économique passe par les territoires. Le leitmotiv est répété par le gouvernement mais également par les élus locaux. Mais quels sont les leviers pour accroître l’activité locale ?

Pour répondre à cette question, l’Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) et Régions de France ont questionné les services de l’Etat pour enrichir une étude menée par l’OCDE sur les politiques d’attractivité territoriales. Des outils seront mis à disposition des collectivités.

Si l’échelle pertinente, en matière d’attractivité, est sans doute la région, elle n’en est qu’un maillon. Le rôle de la région est reconnu en tant qu’ensemblier en partenariat avec les autres collectivités locales.

Autre limite, l’étude devra prendre en compte les risques de l’internationalisation pour les territoires les plus fragiles.

Pour donner davantage de corps aux propositions de l’étude, 3 régions pilotes serviront d’études de cas : les régions Grand Est, La Réunion et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Un premier rapport intermédiaire de l’OCDE met en avant que « cette perspective  « gagnant-gagnant »  entre  internationalisation  et  développement  territorial  inclusif  et durable  ne  peut  pas  être  atteinte  de  manière  « automatique »  ou  même  « systémique »,  par  le  seul fonctionnement du marché. »

Télécharger le rapport de l’OCDE