L’APVF, représentée par Igor Semo, Maire de Saint-Maurice, a participé à une réunion organisée par les ministres Amélie de Montchalin et Elisabeth Borne avec la Coordination des employeurs territoriaux pour échanger sur le renforcement et le financement de l’apprentissage.
Elisabeth Borne a rappelé des chiffres plutôt rassurants dans ce contexte de crise sanitaire sur l’embauche des jeunes et de l’apprentissage. 1,4 millions de jeunes ont été embauchés entre août 2020 et mars dernier. Les 2/3 de ces jeunes ont été accompagnés par les primes délivrées par l’Etat. En 2020, le taux d’emploi des jeunes est quasiment au même niveau qu’en 2018 et 2019. Comparé à la crise de 2008, un vrai effort a été fourni.
La Ministre a indiqué à la Coordination des employeurs territoriaux que l’Etat avait prévu d’accélérer les réponses apportées aux jeunes en 2021. Concernant les parcours emploi compétence (PEC) jeunes, 80 000 contrats aidés seront signés en cette année, contre 20 000 l’an passé. A noter que ces contrats sont financés par l’Etat à hauteur de 65 %.
Les fonctions publiques ont un potentiel important : 1 800 nouveaux apprentis en 2020. Mais, on est loin du développement que l’on peut constater dans les entreprises. Il faut aller plus loin.
Igor Semo a rappelé que les employeurs des petites villes sont très conscients de l’intérêt de l’apprentissage pour les jeunes, le territoire mais aussi pour l’attractivité de la fonction publique territoriale. La FPT n’est pas suffisamment connue et l’apprentissage est l’une des clés pour approfondir son attractivité. L’augmentation du nombre d’apprentis est prometteuse mais représentera évidemment un coût pour les collectivités locales, qu’il conviendra d’estimer, d’évaluer. Enfin, le dispositif proposé par le CNFPT pour le financement de l’apprentissage apparaît à première vue assez équilibré, il conviendra de mieux le confronter au sein de la Coordination.