L’Association des Petites Villes de France, représenté par Jean-Michel Morer, Maire de Trilport, a participé à la réunion organisé par Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, mardi 15 septembre avec les associations d’élus. Le Secrétaire d’État a présenté lors de cette réunion les mesures du plan de relance relatives au numérique.
L’APVF se félicite de l’impulsion donnée enfin par l’Etat à la couverture en Très Haut Debit et en téléphonie mobile, dans le cadre du « New deal mobile », des territoires situés dans les zones grises ou blanches qui ont subi douloureusement la période de confinement.
Le combat contre les déterminismes sociaux et géographiques constitue une priorité des Petites Villes de France ce que nous avons rappelé au Secrétaire d’Etat, beaucoup trop de villes n’ont toujours pas accès a la fibre ou à la 4G. L’APVF ne peut accepter une France à deux vitesses, celles des territoires connectés et riches bénéficiant de toutes les potentialités du dividende numérique, et à l’inverse celle de territoires oubliés qui faute de connexion deviennent des espaces de relégation.
L’APVF sera vigilante sur le rythme de déploiement et le respect des engagements pris par le gouvernement : le haut débit pour tous d’ici 2020, et le très haut débit d’ici fin 2022, à 80% assuré en fibre et à 100% à l’horizon 2025 soient tenus.
L’APVF soutient la création d’un service universel de la fibre qui garantisse à chacun un droit au raccordement, comme c’est le cas désormais pour l’eau et l’électricité.
Concernant l’inclusion numérique l’APVF se félicite de l’ampleur des mesures prises par le gouvernement. Les 250 millions d’euros qui y sont consacrés représentent un effort significatif pour lutter contre la fracture numérique qu’il convient de saluer, tant la période de confinement a durement touche nos concitoyens les plus éloignés du numérique, accentuant l’exclusion sociale.
Le numérique est un révélateur des fractures sociales, géographiques et culturelles du pays, nos territoires ont un besoin durable de médiation en ce domaine, si les technologies évoluent, le besoin de médiation sur les usages numériques demeure.
Les Petites Villes répondront présentes, tant elles considèrent l’inclusion numérique comme une priorité pour la cohésion du pays et seront comme elles l’ont toujours été forces de proposition.