13 février 2020
Pour la Commission européenne, le numérique est capable du meilleur comme du pire : derrière les véritables promesses et opportunités qu’offrent la digitalisation, il serait illusoire de ne pas non plus anticiper ses dérives ou ses failles – de la cybercriminalité à la surveillance de masse. Dans ce contexte, la Commission européenne a présenté les initiatives qu’elle entend présenter dans les mois à venir.
« La technologie au service des gens »
- Un Digital Service Act, proposé par Ursula von der Leyen pour renforcer la responsabilité des plateformes en ligne
- Initiative pour protéger les travailleurs des plateformes
- La révision du Règlement sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques
- Un livre blanc sur l’intelligence artificielle
- Un plan d’action sur les médias visant à encourager la création de contenus de qualité. Cet élément était relativement inattendu à ce stade
- Un plan d’action pour l’éducation numérique
- Un plan d’action pour la démocratie
« Une économie juste et concurrentielle »
- Une stratégie sur les données avec détail du plan d’action législatif d’ici à fin février
- « Possible adaptation » des règles de concurrence
- Un règlement sur l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les supercalculateurs
- Une stratégie pour les PME
- Une initiative sur la taxation numérique
- Promotion de la « société du Gigabit »
- Lancement d’une « unité cyber-européenne »
- Initiative sur l’économie collaborative
« La société numérique et durable »
- Initiative pour lutter contre l’obsolescence programmée
- Initiative pour que les centres de données soient neutres en carbone d’ici à 2030
- Déploiement de « corridors 5G »
- Mise en place du « dossier européen de santé » ainsi que de l’ « espace européen des données de santé » pour une meilleure protection des patientes et des partages de données entre services médicaux