Pierre Jarlier, Président délégué de l’APVF, a été auditionné au Sénat le mardi 4 février par deux sénateurs chargés d’une mission d’information sur l’ingénierie territoriale.
Partant du constat que l’Etat n’est plus en situation d’assurer la politique de cohésion des territoires, un nouveau rôle et de nouveaux enjeux s’ouvrent pour les petites villes et les intercommunalités. De grands sujets sont devant nous, dont celui de la transition écologique. Le risque de l’aggravation des fractures territoriales est important, si les petites villes et leurs intercommunalités ne disposent pas de moyens humains et financiers plus conséquents pour monter des dossiers et affronter ces nouveaux défis.
Pierre Jarlier a souligné le besoin d’une ingénierie objective œuvrant à l’intérêt général et a fait la distinction entre une ingénierie opérationnelle et une ingénierie de projets et de recherche de financement. Les deux étant nécessaires aux petites villes. Il a évoqué l’importance de deux organismes, le CEREMA, trop peu connu, et l’ANCT qui doit avoir les moyens suffisants pour répondre véritablement aux attentes des petites villes.
La question de l’ingénierie territoriale appelle une nouvelle approche de l’aménagement du territoire privilégiant une logique de projets et la solidarité territoriale, ce qui suppose une nouvelle répartition des richesses entre territoires.