Partenaire des Petites villes depuis 30 ans déjà, quel bilan tirez-vous du partenariat avec l’APVF ?
ENGIE est en effet partenaire « historique » de l’APVF, avec le Président Martin Malvy d’abord, puis avec Olivier Dussopt et aujourd’hui avec Christophe Bouillon.
Dans un groupe comme le nôtre, les relations avec les associations représentatives des élus sont une évidence tant nous sommes ancrés dans les territoires. Nous avons toujours accompagné l’association dans ses congrès annuels. D’ailleurs, nous étions présents cette année à Uzès et nous sommes intervenus lors de l’atelier sur la mobilité verte avec notre filiale de mobilité électrique, EVBox.
Nous participons également à la prochaine parution des fiches des Petites Villes Durables avec trois exemples illustrant la diversité des petites villes à agir pour améliorer la qualité de vie de ses habitants. Notre lien avec l’APVF est fort : ENGIE, entreprise au service du public, constructeur de solutions sur-mesure au service de la transition zéro carbone est et restera le partenaire des territoires qui font la richesse de notre pays.
Quelle est la place des petites villes dans la transition écologique en cours ?
Les petites villes sont centrales dans la transition écologique en cours. Elles font partie des acteurs de proximité sans lesquels nous ne parviendrons pas à remporter notre lutte contre le changement climatique.
Elles peuvent notamment agir dans les domaines des bâtiments, du logement, des transports et de la production d’énergie locale verte. Comme nous l’évoquions précédemment, dans les fiches des solutions durables, trois petites villes présentent des actions exemplaires et innovantes réalisées avec ENGIE.
A Morteau, dans le Doubs, grâce au numérique et aux objets connectés, la consommation énergétique des bâtiments est réduite et l’éclairage peut même être ajusté à distance en fonction des besoins des usagers.
Autre exemple, à Eysines, en Gironde, la nouvelle piscine est essentiellement chauffée à partir d’énergie issue de la biomasse. Un réseau de chaleur durable qui profitera également aux clubs de football, de tennis et à l’auto-école située à proximité.
Enfin, à Digoin, en Saône-et-Loire, l’éclairage public est entièrement modernisé et la ville réalise d’importantes économies d’énergie avec des ampoules LED et la réduction des durées d’éclairage.
Comment Engie les accompagne, notamment pour développer les énergies renouvelables ou encore la mobilité durable ?
Nous sommes ancrés dans les territoires. ENGIE est présent en France avec plus de 72 000 collaborateurs répartis dans toutes les régions. Nous réalisons 40 % de notre chiffre d’affaires en France.
Sur les énergies renouvelables, nous mettons les moyens de nos ambitions. Isabelle Kocher, Directeur Général d’ENGIE, a annoncé la mobilisation de 800 millions d’euros sur 5 ans pour développer les gaz verts issus de la méthanisation, nouvelle filière française d’excellence, créatrice d’emplois non-délocalisables. D’ici à 2030, avec nos partenaires, ce seront 2 milliards d’euros que nous investirons partout en France.
Le solaire photovoltaïque est, quant à lui, devenu une technologie compétitive qui permet, dès à présent et dans certaines conditions, l’autoconsommation de son énergie produite en local. ENGIE a l’ambition de doubler sa capacité de production en France d’ici 2021, en développant aussi bien des parcs au sol que des installations sur toitures et ombrières de parking.
Enfin, la mobilité durable présente des enjeux considérables pour les collectivités et leurs intercommunalités. ENGIE et ses filiales sont à leur service pour développer localement les carburants alternatifs que sont l’électricité, le gaz naturel (GNV et Bio GNV) ou l’hydrogène vert (produit à partir d’énergies renouvelables), les bornes de recharges électriques et les stations d’avitaillement des véhicules et bus, et leur proposer des solutions innovantes pour fluidifier le trafic ou accompagner les citoyens dans leurs déplacements.