Le programme sera pleinement opérationnel après les élections municipales pour les 800 à 1 000 villes de moins de 20 000 habitants qui seront retenues.
Jeudi à Uzès, à l’occasion des XXIIè Assises de l’APVF, le Premier ministre a annoncé le lancement du programme, avant que le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires (CGET) ne vienne préciser que « ce sera un des premiers programmes de la futur Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) qui verra le jour au 1er janvier 2020 » et « ce sont les préfets de régions et les délégués départementaux de l’agence qui vont discuter de l’identification des villes ».
La Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les Collectivités territoriales, Jacqueline Gourault, remettra dans les tous prochains jours une instruction aux préfets pour qu’ils commencent « les discussions avec les exécutifs régionaux et départementaux pour travailler à un accord ». Cette première période devrait durer environ six mois, jusqu’aux élections.
Pour Pierre Jarlier, Président délégué de l’APVF « les premiers à se manifester auront de l’avance ». Pour Michel-François Delannoy, de la Banque des Territoires, également présent aux Assises, les projets devront « travailler sur le cœur (…) là où se concentrent tous les flux (…) Hybridation, innovation et attractivité » en plus « du déterminant environnemental » constitueront une part des « clés de réussite » pour les villes candidates.