Le mardi 14 mai, à l’occasion d’une matinale organisée de l’Union Sport et Cycle, le Président de l’APVF Christophe Bouillon a pu échanger avec des professionnels du secteur sportif notamment sur la question de l’avenir de la gestion des équipements.
Les Matinales de l’Union Sport et Cycle sont un rendez-vous mensuel rassemblant une vingtaine de participants issus du monde de l’entreprise, des élus, des représentants associatifs et des experts. A l’occasion de la matinale du 14 mai, le Président de l’APVF Christophe Bouilloa pu ainsi échanger avec des professionnels du secteur sur des thèmes d’actualité liés à la politique sportive et à la gestion des équipements.
Pour le Président de l’APVF, le vieillissement des équipements est un véritable enjeu auquel les collectivités et l’État vont devoir urgemment trouver des réponses. Il y a 10 ans déjà, la Cour des comptes pointait déjà du doigt la vétusté des équipements sportifs. Sachant qu’aujourd’hui l’immense majorité des infrastructures, près de 85% d’entre elles, relève du domaine des collectivités : l’enjeu est de taille pour les élus et leurs équipes.
La transition écologique, et particulièrement l’efficacité énergétique des équipements, est un autre enjeu prioritaire . Pour sensibiliser les élus sur cette question, Christophe Bouillon propose de mettre l’accent sur les économies importantes que peuvent engendrer des travaux de rénovation thermique.
Christophe Bouillon a également insisté, lors de son intervention, sur la nécessité d’adapter les équipements aux besoins exprimés par les habitants, souvent par l’intermédiaire des associations ou des entreprises locales. En effet, ces dernières années, à la demande des habitants, beaucoup de villes ont notamment développé le sport en plein air , ce qui implique une nouvelle vision de ce qui constitue un « équipement » sportif.
En matière de gestion des infrastructures sportives, le Président de l’APVF considère qu’il faut faire « de la dentelle » et faire preuve de souplesse. De nombreux équipements sont nécessaires pour une pratique de proximité et demandent un lien direct avec et la population. C’est pourquoi, si le rôle de l’intercommunalité est essentiel, il considère que les villes doivent pouvoir « garder la main» sur la gestion des structures dites de « proximité ».