L’Association des petites villes publiait hier ses dix propositions pour renforcer le statut de l’élu. Pour son président, Christophe Bouillon, il est temps de faciliter l’exercice des mandats locaux pour les maires des petites communes en les protégeant davantage juridiquement et en révisant à la hausse leurs indemnités. De quoi favoriser selon lui des vocations pour les municipales 2020.
Pourquoi cette nouvelle salve de propositions des petites villes pour faciliter l’exercice du mandat ?
En 2001, l’APVF avait sorti un premier livre blanc, classique, sur le statut élu, qui avait inspiré la loi démocratie proximité de 2002. Puis nous avions actualisé ce document en 2005. Là on remet le couvert car le contexte a évolué avec les règles de non-cumul, le développement des intercommunalités… et bien sûr l’air du temps : la crise des vocations. D’où 10 nouvelles propositions pour essayer d’amener à faciliter l’engagement électif. Mais aussi pour faire évoluer un statut qui semble figé et donne le sentiment de privilégier certains élus à d’autres. Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne chez les élus : responsabilité, indemnités, reconversion… Nos propositions répondent à ce qu’on entend quand on réunit nos élus.
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