Le Gouvernement a annoncé, le mardi 13 février, une nouvelle « Stratégie de transformation du système de santé ». Cette stratégie est accompagnée par la mobilisation de 100 millions d’euros supplémentaires, notamment dédiés à l’accélération de la transformation numérique dans le domaine de la santé.
Dans un communiqué publié le 14 février, l’APVF a plaidé pour une mise en œuvre accélérée de cette stratégie, notamment sur la question du financement des hôpitaux. Pour l’association, l’annonce de la mise en place d’une « task-force » chargée de réfléchir à des alternatives à la tarification à l’activité (T2A), qui rendra ses conclusions d’ici la fin de l’année 2019, paraît en-deçà des attentes des professionnels de santé et des élus locaux.
La stratégie gouvernementale comporte également un volet relatif à l’organisation territoriale des soins. Le Gouvernement prévoit notamment de favoriser les liens entre les soins de ville et l’hôpital, ainsi que de développer de nouveaux dispositifs de médecine ambulatoire. Dans son communiqué, l’APVF a rappelé la nécessité d’adopter une approche territoriale globale qui implique l’ensemble des acteurs de l’offre de soins. L’association propose ainsi la création de « territoires prioritaires de santé » qui, sur le modèle des « quartiers prioritaires » de la politique de la ville, pourraient s’adresser aux territoires où l’offre de soins est la plus réduite.
Par ailleurs, dans le cadre de l’annonce de la nouvelle stratégie, le Premier ministre a promis une réflexion « sans tabou » sur la question du numerus clausus. L’APVF a réagi en rappelant qu’un autre sujet mériterait d’être également abordé « sans tabou », à savoir la question de la régulation de l’installation des médecins dans les zones déficitaires.
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