Dans son intervention au Sénat le 25 janvier dernier, Pierre JARLIER a rappelé la nécessité d’intégrer dans le futur programme « cœur de ville » initialement réservé aux villes moyennes, les petites villes dont les centres anciens sont en grande souffrance. Zones franches pour inciter les investisseurs à revenir, mesures fiscales spécifiques pour encourager l’accession sociale à la propriété en réhabilitation, rénovation du dispositif Malraux pour le rendre plus accessible, ingénierie territoriale soutenue… Tels ont été les principaux points de son intervention.
D’autre part, dans une lettre adressée à Jacques MÉZARD, Ministre de la Cohésion des territoires, Pierre JARLIER a insisté sur le fait que les centres bourgs lauréats de l’Appel à Manifestation d’intérêt (AMI) 2014 sont aujourd’hui engagés dans une dynamique qu’il est essentiel de conforter. L’AMI centres bourgs de 2014 a en effet permis à de nombreuses communes de réaliser études et diagnostics afin d’élaborer une stratégie qu’il conviendrait maintenant de mettre en œuvre. Inclure dans le nouveau plan du Gouvernement les villes lauréates de 2014 qui disposent maintenant d’un projet de territoire abouti leur permettrait de passer à la phase opérationnelle et de lancer sans plus tarder la conduite d’opérations d’urbanisme.
Enfin, l’APVF dénonce le fait que les villes susceptibles de faire partie de la "promotion n°1" du plan Cœur de ville ne disposent pas d’assez de temps pour constituer leur dossier et le transmettre à la préfecture. L’instruction publiée le 17 janvier invite en effet les préfets à fournir dès février une liste de villes potentiellement lauréates. Ces délais sont bien trop restreints pour permettre aux élus qui le souhaitent de déposer un dossier de qualité. L’APVF plaide donc pour un allongement de ces délais.