Le mardi 24 octobre, le Ministère des Transports a organisé une réunion de concertation avec des associations d’élus mais aussi avec des acteurs privés (ONG, entreprises, personnes qualifiées) dans le cadre des Assises de la mobilité, lancées le 19 septembre dernier par le Premier ministre et la Ministre chargée des Transports.
A l’occasion ce groupe de travail, l’APVF a pu défendre sa vision d’une mobilité plus solidaire, au sein des petites villes et entre les territoires, et échanger avec l’ensemble des acteurs présents sur les pistes à poursuivre.
Afin de promouvoir le transport à la demande, et de manière plus générale les mobilités solidaires, l’APVF a proposé la création d’un label national « Mobilité solidaire ». Ce label, accompagné d’une charte de qualité, pourrait être accordé à tout opérateur privé respectant un certain nombre de critères liés notamment à la qualité et à l’ouverture du service, ainsi qu’à la non-redondance avec des lignes régulières. Ce label constituerait un gage de qualité pour le pouvoir public et contribuerait ainsi à construire un lien de confiance entre collectivités et acteurs privés.
L’APVF a également contribué aux discussions sur les modalités de gouvernance de la mobilité. L’enjeu principal est de faire dialoguer l’ensemble des acteurs de la mobilité (les différents niveaux de collectivités et les acteurs privés) dans un cadre souple et adapté aux besoins de chaque territoire. L’enjeu est d’autant plus prégnant dans les territoires ne disposant pas d’un chef de file clairement identifié sous la forme d’une autorité organisatrice de la mobilité (AOM).
Les participants ont également évoqué la question de la gouvernance de la donnée et des relations à entretenir avec les entreprises du numérique. En effet, dans le domaine de la mobilité, un certain nombre de nouveaux opérateurs privés proposent des solutions innovantes autour de l’informatique « nomade » (données, smartphones, objets communicants, etc.). Mais dans ce contexte, les pouvoirs publics doivent être en capacité de comprendre ces nouveaux enjeux pour contrôler et réguler l’action des opérateurs privés.