Dans son courrier, Olivier Dussopt a indiqué aux ministres que les maires de petites villes sont souvent administrateurs d’offices HLM et qu’à ce titre, ils s’inquiètent tout particulièrement de la baisse des APL ainsi que de la réduction unilétarale des loyers pratiqués par les bailleurs sociaux. En effet, pour le Président de l’APVF, ces dispositions prévues par le PLF 2018 risquent de déstabiliser les finances d’un certain nombre d’organismes HLM : elles ne seront pas sans conséquence sur les finances des collectivités territoriales qui leur ont accordé des garanties et pourraient être ainsi appelées à couvrir leur emprunt.
Pour l’APVF, ces dispositions font peser un vrai risque de désinvestissement dans le secteur du logement social avec des retards certains dans les projets de rénovation qui ne sera pas sans impact dans le secteur du batiment. Olivier Dussopt a également rappelé que les bailleurs sociaux ont déjà dû faire face toutes ces dernières années à nombre d’obligations : respect des lois SRU, rénovation thermique, mise aux normes d’accessibilité, etc. Le Président de l’APVF s’est associé à la position de l’USH et a invité le Gouvernement et le Parlement à revenir, dans le cadre de l’examen du PLF, sur les dispositions les plus contestables des mesures envisagées.