Pour rappel, le Plan national canicule (PNC) comporte quatre niveaux de vigilance météorologique :
- le « niveau 1 » (carte vigilance verte) correspond au déclenchement de la veille saisonnière qui court du 1er juin au 31 août ;
- le « niveau 2 – avertissement chaleur » (carte vigilance jaune) permet, en fonction de la situation, le déploiement de réponses publiques graduées par les acteurs publics et la préparation de mesures supplémentaires par les Agences régionales de santé (ARS) ;
- le « niveau 3 – alerte canicule » (carte vigilance orange) est déclenché à l’initiative des préfets de département ;
- le « niveau 4 – mobilisation maximale » (carte de vigilance rouge) est déclenché à l’initiative du Premier ministre lorsque l’existence d’une canicule intense et étendue est constatée.
Pour aider les acteurs publics à y voir plus clair, et notamment les élus, le Plan national canicule (PNC) est étoffé par différentes fiches relatives aux enjeux touchant à la communication, à la détection des personnes sensibles et à l’identification des établissements de santé et médico-sociaux. Les maires se voient rappeler notamment leurs obligations de tenue d’un registre des personnes les plus vulnérables et de recensement des lieux où celles-ci peuvent se rafraîchir.
Ainsi, l’instruction publiée indique plus spécifiquement que, dans le cas d’une alerte canicule, le préfet est tenu de « rappeler aux maires l’importance de conduire une action concertée d’assistance et de soutien aux personnes isolées pour prévenir les conséquences sanitaires d’une canicule ». Selon les termes de la circulaire, le préfet est également tenu d’engager les élus locaux à « mettre en œuvre tous les moyens dont ils peuvent disposer et les invite à leur faire connaître les renforts dont ils auraient besoin, au-delà de leurs moyens propres, pour que l’ensemble de ces actions soit mené avec toutes les garanties et l’efficacité nécessaires ».
Cliquez ici pour accéder à l’intégralité de la circulaire ministérielle.