Pour rappel, cette première séquence relative à la « veille saisonnière » correspond au déclenchement du premier niveau d’alerte : il implique la mobilisation des services de l’Etat en région et le déploiement d’actions de prévention et de communication adaptées notamment en direction des personnes vulnérables (personnes âgées, isolées, précaires, handicapées, précaires, sans abri, femmes enceintes, jeunes enfants…). Et, conformément à la loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, les maires ont en effet obligation « d’instituer un registre nominatif des personnes âgées et des personnes handicapées de sa commune vivant à domicile qui en font la demande, dont la finalité exclusive est de permettre l’intervention ciblée des services sanitaires et sociaux auprès d’elles en cas de déclenchement du plan d’alerte et d’urgence ». De fait, les maires assurent les compétences liées à la conservation, à la mise à jour et à la confidentialité du registre. Les maires sont également responsables du recensement des lieux, notamment publics que les personnes vulnérables peuvent gagner pour se rafraîchir lors de fortes chaleurs. Plaidant pour la mobilisation de tous les acteurs en amont, la Ministre a également rappelé que les maires peuvent diffuser des recommandations spécifiques en cas de canicule avérée. Les maires sont supposés rester mobilisés pendant toute la période estivale, leur implication est appelée à évoluer en fonction des épisodes caniculaires.
Pour retrouver l’intégralité du Plan canicule 2017, cliquez ici.