Sécurité : les dispositions pour faire face à la menace terroriste dans les écoles

19 avril 2017

Selon les termes de l’instruction, chaque adulte de l’établissement doit acquérir « à l’état de réflexe deux ou trois actions prédéfinies qu’il aurait à mettre en œuvre en cas de nécessité », et concernant les écoles primaires : « une attention particulière est portée à la cohérence entre les procédures prévues pendant les temps scolaires, qui relèvent de l’Education nationale, et les temps périscolaires, qui relèvent de la commune ou de l’EPCI ». De fait, l’instruction invite les directeurs d’école à se rapprocher des responsables communaux et des responsables de l’accueil périscolaire de l’école pour définir des procédures communes comme le déclenchement du signal d’alarme, l’identification des cheminements et des lieux de mise en sécurité, les scénarios retenus pour les exercices etc.

D’autre part, des exercices « attentat-intrusion » menés au moins une fois par an, dont l’organisation est décrite en annexe de l’instruction doivent servir à valider ou amender les orientations matérialisées par les orientations générales inscrites au plan particulier de mise en sûreté « attentat-intrusion ».

Enfin, l’instruction rappelle que des crédits sont mis à disposition des collectivités par l’intermédiaire du Fonds interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (FIPDR), pour faciliter la réalisation de travaux urgents de sécurisation, notamment au regard du plan particulier de mise en sûreté « attentat-intrusion ». Afin de permettre l’identification de travaux, la fiche « d’aide au diagnostic de mise en sûreté », présente en annexe de l’instruction doit permettre aux directeurs d’école et aux chefs d’établissement d’identifier « les vulnérabilités physiques des établissements et d’analyser les aménagements qui seraient de nature à améliorer la sécurité des bâtiments, en commun avec des représentants de la collectivité gestionnaire et avec le concours, le cas échéant, des unités et services locaux de police ou de gendarmerie ». Une fois les travaux identifiés, la circulaire précise : « il revient aux collectivités gestionnaires de fixer la programmation des travaux à effectuer ».