Tout d’abord, Bernard Cazeneuve a demandé à ce que des « bilans quotidiens des besoins » soient réalisés conjointement avec les préfets et que des places exceptionnelles soient libérées en fonction des besoins. Selon le Premier ministre, l’ensemble des collectivités territoriales, ainsi que des grands opérateurs associatifs doivent être mobilisés de façon à rendre disponibles des salles communales, des infrastructures sportives et des accueils de jours aux fins d’accueillir les personnes en difficultés et confrontées au froid. De fait, au titre des responsabilités qui incombent aux collectivités en matière de prévention et de gestion des impacts sanitaires et sociaux liés aux vagues de froid, celles-ci se voient confier plusieurs missions : elles doivent veiller à la protection et aux besoins des personnes fragilisées (sans domicile fixe, personnes isolées), les personnes confrontées à des situations de précarité énergétique et les travailleurs de plein air. De fait, les maires sont invités à ouvrir et rendre accessibles aux services sociaux les registres communaux recensant les personnes en situation de fragilité.
D’autre part, le Premier ministre mobilise également les services de l’Etat en rappelant que 10 000 places d’hébergements supplémentaires avaient été débloquées et a ordonné la mobilisation de « la sécurité civile, la police et la gendarmerie ainsi que les sapeurs-pompiers pour le repérage et la mise à l’abri des personnes concernées ».
Le Ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a lui aussi réaffirmé le cap dessiné par Bernard Cazeneuve : « Je veux et le gouvernement souhaite que tout soit mis en œuvre pour qu’il n’y ait rien, aucun mort, aucun blessé par grand froid et c’est pour cela que le Premier ministre a souhaité que nous activions le plan grand froid qui va être mis en œuvre sur tout le territoire et contrôlé de façon permanente. »