Monter une plateforme de rénovation énergétique, animer un centre scientifique dédié aux transitions énergétiques, créer un parking paysager, isoler les façades d’une école, acheter du matériel d’entretien zéro phyto ou encore mieux récupérer l’eau de pluie développer un fonds local de financement pour aider les commerçants à rénover leur éclairage et réduire leur facture énergétique, aider les communes à s’équiper d’une cinquantaine de véhicules électriques. Les exemples d’initiatives financées – parfois jusqu’à 80% – par les financements TEPCV sont nombreux.
Toutefois, une étude du cabinet de conseil B&L publiée le 10 janvier révèle que plusieurs axes n’ont reçu aucun ou très peu de financement (les actions spécifiques aux zones de montagne, la nature en ville ou l’écologie industrielle par exemple). Cette étude montre aussi que beaucoup d’actions mise en œuvre ne favorise par les investissements à long terme que nécessite la transition énergétique.
Le cadrage de l’appel à projets a poussé les lauréats à proposer des actions déjà éprouvées en matière d’investissement dans la transition énergétique (…) Très peu de territoires se sont appuyés sur ce financement pour étudier l’opportunité de nouvelles filières". Si l’appel à projets TEPCV a eu "le mérite de rendre audible la transition énergétique des territoires, tant d’un point de vue global avec des moyens mis en place par l’Etat qu’au niveau local en précipitant la réalisation d’actions", il semble pour l’heure se résumer "à un effet d’aubaine pour des territoires déjà portés sur la question énergétique et qui trouvent là une source bienvenue de financement d’actions bien souvent déjà votées", conclut l’étude.