Dans le rapport voté en juin dernier, le Comité des Régions présente ses recommandations sur la manière dont les pouvoirs locaux et régionaux peuvent contribuer à la réduction du gaspillage alimentaire. L’avis demande que des critères de durabilité soient intégrés dans les marchés publics afin de réduire et de prévenir le gaspillage alimentaire; que des produits locaux, régionaux et saisonniers soient utilisés dans les services de restauration; et que les écoles incluent la question de la réduction du gaspillage alimentaire dans les programmes d’études, par exemple au moyen de journées thématiques, de visites d’étude et de programmes d’apprentissage pour les étudiants. Le Comité plaide également en faveur d’une méthodologie et de systèmes communs de mesure au niveau de l’UE afin d’évaluer l’ampleur du gaspillage alimentaire et les progrès réalisés pour atteindre un objectif de réduction commun et harmonisé dans toute l’UE.
" Je suis profondément convaincu que nos régions et nos villes ont un rôle important à jouer sur la question des déchets alimentaires, car ils génèrent et gèrent quotidiennement des déchets. C’est la raison pour laquelle lorsque je me déplace dans les États membres j’essaie de sensibiliser les citoyens européens, plus particulièrement encore au niveau local. Travaillant directement avec les citoyens ainsi que d’un large éventail d’acteurs, y compris les écoles, les marchés communautaires, les restaurants, les entreprises alimentaires et les banques alimentaires ou des organismes de bienfaisance, les acteurs locaux peuvent mettre en œuvre des actions concrètes sur le terrain pour lutter contre le gaspillage alimentaire. ", a déclaré M. Vytenis ANDRIUKATIS , Commissaire chargé de la santé et de la sécurité alimentaire.
Pour Christophe ROUILLON , membre du CdR et du Bureau de l’APVF, "Le gaspillage est un scandale environnemental et une honte humaine. Peut-on imaginer que sur un continent où des personnes souffrent de la faim, on jette des tonnes de nourriture chaque année ? Les collectivités locales doivent être en première ligne dans cette lutte contre le gaspillage alimentaire en mettant en place des programmes de sensibilisation et de recyclage dans les écoles, les restaurants de collectivités etc. Il est temps de privilégier la qualité à la quantité".
De nombreuses villes et régions d’Europe ont déjà mis en œuvre des programmes de réduction des déchets alimentaires, avec des résultats très positifs. Citons par exemple l’initiative italienne « Je ne gaspille pas » lancée par l’organisme communal «Milano Ristorazione», qui encourage les élèves à emporter chez eux les restes de leur déjeuner en leur fournissant un sac spécial à cet effet, ou encore le programme « Zéro déchet en Écosse ».Dans le rapport voté en juin dernier, le Comité des Régions présente ses recommandations sur la manière dont les pouvoirs locaux et régionaux peuvent contribuer à la réduction du gaspillage alimentaire. L’avis demande que des critères de durabilité soient intégrés dans les marchés publics afin de réduire et de prévenir le gaspillage alimentaire; que des produits locaux, régionaux et saisonniers soient utilisés dans les services de restauration; et que les écoles incluent la question de la réduction du gaspillage alimentaire dans les programmes d’études, par exemple au moyen de journées thématiques, de visites d’étude et de programmes d’apprentissage pour les étudiants. Le Comité plaide également en faveur d’une méthodologie et de systèmes communs de mesure au niveau de l’UE afin d’évaluer l’ampleur du gaspillage alimentaire et les progrès réalisés pour atteindre un objectif de réduction commun et harmonisé dans toute l’UE.
" Je suis profondément convaincu que nos régions et nos villes ont un rôle important à jouer sur la question des déchets alimentaires, car ils génèrent et gèrent quotidiennement des déchets. C’est la raison pour laquelle lorsque je me déplace dans les États membres j’essaie de sensibiliser les citoyens européens, plus particulièrement encore au niveau local. Travaillant directement avec les citoyens ainsi que d’un large éventail d’acteurs, y compris les écoles, les marchés communautaires, les restaurants, les entreprises alimentaires et les banques alimentaires ou des organismes de bienfaisance, les acteurs locaux peuvent mettre en œuvre des actions concrètes sur le terrain pour lutter contre le gaspillage alimentaire. ", a déclaré M. Vytenis ANDRIUKATIS , Commissaire chargé de la santé et de la sécurité alimentaire.
Pour Christophe ROUILLON , membre du CdR et du Bureau de l’APVF, "Le gaspillage est un scandale environnemental et une honte humaine. Peut-on imaginer que sur un continent où des personnes souffrent de la faim, on jette des tonnes de nourriture chaque année ? Les collectivités locales doivent être en première ligne dans cette lutte contre le gaspillage alimentaire en mettant en place des programmes de sensibilisation et de recyclage dans les écoles, les restaurants de collectivités etc. Il est par respectant l’environnement, raisonnée, biologique et des circuits courts. Il est temps de privilégier la qualité à la quantité".
De nombreuses villes et régions d’Europe ont déjà mis en œuvre des programmes de réduction des déchets alimentaires, avec des résultats très positifs. Citons par exemple l’initiative italienne « Je ne gaspille pas » lancée par l’organisme communal «Milano Ristorazione», qui encourage les élèves à emporter chez eux les restes de leur déjeuner en leur fournissant un sac spécial à cet effet, ou encore le programme « Zéro déchet en Écosse ».